Il y a quelques années, j’étais dans mon bureau en tant que DSI de la ville de Canteleu, confronté à une problématique bien connue : comment maintenir à jour un parc informatique de 300 machines, tout en garantissant son bon fonctionnement et sa sécurisation ?
Mais voilà, les contraintes étaient nombreuses.
Nous avions un parc âgé d’environ 12 ans, composé de machines tournant difficilement sous Windows 7, réparties dans une petite dizaine d’écoles. Ces établissements n’étaient pas connectés au réseau principal de la mairie, ce qui compliquait encore plus la gestion centralisée. Il fallait adapter ce parc aux besoins pédagogiques des enseignants, assurer l’interopérabilité avec les logiciels éducatifs qu’ils utilisaient, sans remplacer les écrans, eux aussi aussi vieux que les ordinateurs.
Avec mes équipes, nous avons exploré plusieurs pistes.
Et si on changeait les disques durs pour des SSD ?
Et si on augmentait la mémoire vive ?
Nous avons donc monté un petit labo de test avec quelques machines.
Mais ceux qui sont passés par là le savent : il arrive un moment où, malgré tous les efforts, l’âge du matériel devient un mur infranchissable.
Incompatibilité des ports sur les cartes mères, limitations liées à la RAM, processeurs trop anciens, sans parler du temps passé à bricoler chaque machine… Bref, le projet piétinait.
Je me suis tourné vers des fournisseurs pour envisager du matériel neuf. Et là, nouvelle contrainte : l’appel d’offres. Travail administratif lourd, suivi fastidieux, et surtout le risque de ne pas obtenir ce qu’on espérait réellement. Il y a bien sûr les centrales d’achat, censées simplifier le processus, mais là encore, un autre obstacle surgit : l’investissement.
Remplacer 300 machines d’un coup, pour une collectivité de 14 000 habitants, c’est un budget considérable.
Et puis, comme souvent dans les projets qui finissent par réussir, la chance a joué son rôle. Un midi, juste avant ma pause déjeuner, je reçois un appel.
Une certaine Laure Even, commerciale chez Printerre EA, me présente son entreprise : spécialisée depuis longtemps dans le reconditionnement de matériel d’impression, elle m’explique qu’ils lancent désormais une offre de matériel informatique reconditionné.
Le reconditionné, bien sûr, j’y avais pensé. Je connaissais la différence de prix. Mais je doutais :
- Quid de la fiabilité ?
- Est-ce que ce matériel, avec son passé, tiendra la route ?
- Mes équipes vont-elles passer plus de temps à dépanner qu’à travailler ?
Et surtout : - Est-ce qu’une offre pour 300 machines homogènes est réellement possible ?
Et là, Printerre n’a pas reculé.
Ils m’ont rapidement envoyé un devis pour 300 machines identiques, de la même marque, même série, mêmes caractéristiques, avec une garantie d’un an.
Encore mieux : ils m’ont proposé de tester 3 machines, librement, pendant toute la durée de mes essais. J’ai pu tester réseau, périphériques, applications… rien n’a été laissé au hasard.
Une fois les tests validés, restait à convaincre la direction et les élus.
Là encore, Printerre a répondu présent.
Première question : que fait-on de l’ancien matériel ?
Printerre le récupère, fournit un bon de destruction et garantit un recyclage responsable.
(Et pour l’anecdote, l’idée que les cartes électroniques soient transformées en roues de poubelles a beaucoup séduit les élus !)
Deuxième argument : le rôle sociétal.
Printerre est une entreprise adaptée. Cela signifie qu’au-delà de son impact environnemental, elle emploie des personnes en situation de handicap. Un vrai projet de numérique responsable.
Grâce à cette approche intelligente, et à la qualité de leur accompagnement, les élèves de Canteleu ont pu faire leur rentrée 2023 sur du matériel reconditionné, sécurisé, fiable, et tournant sous un système d’exploitation qu’ils retrouveront plus tard au collège.
Alors oui, soyons transparents : nous avons eu des incidents.
Sur la première année, moins de 10 % de machines ont présenté un problème : un SSD débranché, une carte mère défectueuse, un port USB inopérant.
Quand c’était possible, nous réparions nous-mêmes. Sinon, Printerre a toujours assuré la garantie, que ce soit par réparation ou remplacement.
Je suis très heureux d’avoir reçu cet appel de Madame Even, et surtout fier d’avoir piloté ce projet qui fait sens à tous les niveaux : économique, écologique, pédagogique et sociétal.
Et aujourd’hui, je suis tout aussi fier de pouvoir compter Printerre parmi mes partenaires.